Les émissions d’arsenic de la Fonderie Horne sont beaucoup plus grandes que la norme tolérée qui est en moyenne de 3 nanogrammes d’arsenic par mètre cube. La direction a récemment indiqué qu’elle s’est engagée dans un processus pour limiter ses émissions d’arsenic et autres métaux lourds. Voici les explications du chef des opérations cuivre Amérique du Nord de Glencore, Claude Bélanger.
«Nous sommes en train de ficeler de grands projets qui vont transformer de manière importante les opérations de la Fonderie Horne. Cela permettra de réduire au maximum les émissions. Nous pourrons le communiquer dans deux semaines.»
Selon le chef des opérations, un plan de 500 millions $ a été créé par la direction pour «améliorer les performances environnementales» de l'usine.
Toutefois, M. Bélanger ne peut donner actuellement de détails au sujet du nouveau seuil d’émissions visé par l’entreprise.
Les émissions d’arsenic captées à proximité de la fonderie ont dépassé à 93 reprises, entre 2017 et 2021, les limites fixées par le ministère, selon Le Devoir.
La Fonderie Horne ne fait pas qu’émettre des tonnes d’arsenic dans l’air, explique La Presse dans un récent article de Jean-Thomas Léveillé. Elle enfouit aussi des centaines de tonnes dans le sol chaque année, sur son terrain situé à proximité d’un quartier résidentiel.
Questionné par l'animateur quant à la clameur de protestation et au soulèvement populaire des dernières semaines qui ont forcé l'entreprise à changer son fusil d'épaule, M. Bélanger répond ceci :
«La réglementation est sortie en 2011. On croit à l'amélioration continue. C'est un défi imposant. C'est complexe. Si cela avait été simple, on n'aurait pas attendu de vivre une telle situation.»