Ex-vice-première ministre libérale et ministre de l'Éducation durant le fameux printemps érable, Michelle Courchesne s'est longtemps tenue loin des projecteurs depuis.
Invitée à commenter la politique par Louis Lacroix, elle confirmait que depuis septembre 2012 elle s'était volontairement retirée de la politique et de tout ce qui gravite autour, dont le commentaire.
Lundi, elle ne pouvait passer sous silence que le chaos que l'on voit, entre autres se produire dans la crise des passeports et dans certaines autres branches de la fonction publique à Ottawa, allait laisser des traces.
« Il faut que les sous-ministres planifient. Comment ça se fait qu'ils n'ont pas pensé à l'après-pandémie? », s'étonnait Mme Courchesne. On a très longtemps dit qu'on avait une fonction publique fédérale vraiment à la fine pointe des meilleures pratiques. »
« Il y a un grand patron des sous-ministres au fédéral: la greffière du Conseil privé qui, elle, a la responsabilité de s'assurer que les services sont offerts et d'assurer une coordination et qu'on ne vive pas ce que l'on vit en ce moment (...) I y a quelque chose qui ne fonctionne pas. »