La crise des passeports revenait évidemment dans la revue de presse de Paul Arcand, mercredi, avec la conclusion de l'animateur « qu'on n'est pas capable de livrer un service de base, que ça ne tient pas la route, qu'on n'est pas capable de voir venir au gouvernement canadien de Justin Trudeau. »
L'animateur faisait d'abord le point en rejoignant Philippe Bonneville qui circulait à travers la très longue file d'attente de 400 à 500 personnes encerclant le Complexe Guy-Favreau à Montréal.
Manque de main-d'oeuvre?
« C'est gênant de voir ces images, d'entendre ces témoignages, ça n'a pas de bon sens. C'est une démonstration de l'incompétence, du mépris, de cette espèce d'air hautain de l'appareil fédéral qui n'est pas capable de livrer un service de base aux citoyens. C'est digne d'une république de bananes, de la maison des fous d'Astérix. »
Ce que l'on vit actuellement pour les passeports, le verra-t-on dans d'autres domaines du secteur public? La pénurie de main-d'oeuvre fait craindre le pire au cours des prochains mois dans de nombreux pans de l'économie.
« Il n'y a jamais autant de postes vacants au Québec. Il y a plus de postes disponibles qu'il y a de chômeurs officiellement déclarés. Quand vous regardez le portrait du Québec, il y a actuellement pas loin d'un million de postes à pourvoir. Un million! C'est énorme. »