C’est jeudi, à Londres, que sera présenté le premier tournoi de la série LIV, soutenu financièrement par l’Arabie saoudite.
Dustin Johnson, Phil Mickelson, Lee Westwood et Ian Poulter seront au nombre des joueurs qui prendront part à l’événement inaugural du circuit mis sur pied par l’Australien Greg Norman.
Au micro de l’animateur Mario Langlois, le professionnel de golf Dave Lévesque note que l’événement tombe bien mal pour l’Omnium de golf canadien qui a lieu en fin de semaine à Toronto, mais qu’il s’agit néanmoins « d’un moment historique dans le monde du golf ».
Pour la première fois, la PGA a un concurrent sérieux qui a les poches pleines. C’est ce qui explique la défection de certains grands noms du golf pour des sommes - comme Johnson - de l’ordre de 150 millions de dollars, même si le régime politique qui soutient financièrement le circuit est tout, sauf une démocratie.
C’est d’ailleurs avec le début du tournoi que l’on pourra mesurer l’ampleur des sanctions de la PGA à l’endroit des déserteurs.
« Dustin Johnson a annoncé sa démission de la PGA. Donc, il n’y aura pas de sanctions. Mais il y a certains joueurs qui n’ont pas annoncé officiellement leur démission du PGA Tour. Le circuit va émettre des sanctions contre ces joueurs. De ce qu’on entend, ça ne sera pas des suspensions en termes de mois, mais en termes d’années. C’est vraiment la guerre ouverte. »
Les organisateurs des Omniums américains et britanniques, des « Open », ont annoncé que leurs tournois vont demeurer accessibles à tous les golfeurs, peu importe au sein de quel circuit ils évolueront, ce qui ne risque pas d’être le cas pour le Tournoi des Maîtres.
Cela dit, Dave Lévesque pense qu’il est important d’être mis au défi. Les joueurs du circuit LIV auront des bourses garanties et il n’y aura pas de coupure après deux parcours.
« Une petite vie de luxe… À long terme, je ne pense pas que ça va amener un niveau de jeu comparable au PGA Tour. »