Bombardier a vécu des années dignes des plus violentes turbulences aériennes, mais la compagnie prend du mieux et semble être en voie de renflouer sa dette.
En conversation avec l’animateur Bernard Drainville, le président de Bombardier, Éric Martel, a fait le point.
« Je pense qu’on a fait les bonnes choses. Ce furent des décisions difficiles de vendre le transport, de vendre tous les avions commerciaux que l’on faisait pour les lignes aériennes et je pense que l’on s’est concentrés sur ce quoi on est vraiment bons : les jets d’affaires. »
Bombardier a connu quatre très bons trimestres financiers l’an dernier, en avance sur leurs attentes, en vue de leurs objectifs pour 2025.
« Nos résultats du premier trimestre (2022), je lisais tous les rapports d’analystes financiers, et les gens disent: « Ils vont y arriver en 2025. » Ça, c’est nouveau. C’est la première fois que je l’entends. »
La reprise de la compagnie se mesure déjà, chiffres à l'appui.
« Notre plan, nous sommes en avance, il va jusqu’à 2025. On a déjà remboursé presque 4 milliards $ de dettes. On a remboursé un autre 400 millions $ US lors du premier trimestre 2022. Il nous reste encore 6,7 milliards, mais on génère des liquidités et on rembourse d’ici 2025. »