En mettant un terme au procès criminel de l’ancien maire de Terrebonne, lundi, la juge Nancy McKenna a sévèrement critiqué l’UPAC et le DPCP.
La juge McKenna a expliqué que le procès criminel de l’ancien maire de Terrebonne, Jean-Marc Robitaille, était arrêté en raison de l’inconduite de l’UPAC et des procureurs de la couronne.
Elle les accuse notamment de malhonnêteté et de représentations trompeuses.
«Quand vous lisez son jugement, l’UPAC et le DPCP se font ramasser. Il y a un témoin qui, pour ne pas perdre la cause, n’a pas fait ce qui est prévu. Il n’a pas fourni les informations aux avocats de la défense»
«Oui, c’est certain que je suis content que la justice ait prévalu. L’État attaque des citoyens et doit se conformer au droit»
«Moi, en 45 ans, je n’ai jamais vu des policiers aussi effrontés que ça devant la cour. J’étais insulté. Ils témoignaient comme si nos questions ne les intéressaient pas. C’était n’importe quoi. On le savait que ce n’était pas vrai»
Pourquoi tant de bévues à l'UPAC?
«C'est un corps policier qui est mal ficelé, qui ne devrait pas exister. Il ne devrait pas avoir une entité indépendante. Vous savez à quel point le recrutement est difficile. Là, ils sont en compétition avec tous les autres corps de police»
«Le BEI est dans l'enquête. La moitié des policiers de l'UPAC sont en congé de maladie, payés chez eux»