Le premier ministre du Québec, François Legault a réagi à la suite de la fusillade qui a fait trois morts et deux blessés, lundi soir, dans le secteur de Rivière-des-Prairies, à Montréal.
Mardi avant-midi, le premier ministre Legault a publié ce message sur son compte Twitter :
Quant à la mairesse de Montréal, Valérie Plante, elle a également commenté la situation via Twitter :
Pour sa part, le candidat à la mairie, Denis Coderre, estime que les différents corps policiers doivent faire équipe pour enrayer ce fléeau.
«Je pense que les corps policiers doivent travailler ensemble. Est-ce qu'on doit réinventer une unité Carcajou pour les gangs de rue? On a besoin de définir un écosystème de sécurité qui va nous permettre d'aller chercher l'information en amont et de s'assurer qu'on passe des messages»
Les autorités font le point
Les autorités policières ont fait le point, mardi matin, sur cet événement tragique.
Selon plusieurs sources, c'est la deuxième fois cet été que des coups de feu sont tirés en direction du même appartement.
«Sur les cinq personnes qui ont été atteintes par balles, trois sont décédées et le cinq étaient connues de nos services parce qu'elles ont eu des démêlés avec nos services de police, que ce soit dans des événements criminels ou des plaintes»
«L'accessibilité aux armes à feu est très grande. La banalisation de la possession et de l'utilisation des armes à feu, notamment par le biais des réseaux sociaux, la culture du gangster... Il y a aussi les effets de la pandémie avec le confinement et le déconfinement. On pense que ç'a exacerbé les tensions entre différents groupes criminalisés»
«On est tous d’accord que les armes à feu n’ont pas leur place dans nos quartiers. C’est une violence extrêmement dure. On va continuer de mettre toutes les ressources nécessaires pour soutenir le travail du SPVM, ce qu’on a toujours fait. Depuis qu'on est en poste, on a augmenté le budget du SPVM de 27 M$. Il n'y a pas eu de coupures et on n'a pas définancé le service de police»
«Malheureusement, cette montée de violence, on la voit partout en Amérique du Nord. Depuis janvier 2021, il y a 350 armes qui ont été saisies par la police et 150 autres qui ont été remises par les citoyens. C'est un travail de longue haleine. C'est un enjeu national, la Ville ne peut pas être seule au front»
La Sûreté du Québec viendra prêter main-forte au SPVM pour freiner ces événements violents impliquant des armes à feu.
Jean-Luc Mongrain commente
«Ça n’a pas de bon sens. C’est un Far West. On est devant des cas de violence épouvantables»