Le chroniqueur Ray Lalonde était au micro de Louis Lacroix vendredi matin pour parler du parcours du directeur général du Lightning de Tampa Bay, Julien BriseBois.
Il raconte que le natif de Greenfield Park en Montérégie a bien fait ses classes. En effet, BriseBois a amorcé sa carrière dans le hockey avec les Canadiens de Montréal au début du millénaire. Celui-ci s’occupait des affaires légales, puisque c’est un avocat de formation.
BriseBois a également été en charge du défunt club-école des Buldogs de Hamilton, qui avait remporté la Coupe Calder dans la Ligue américaine de hockey en 2010.
Par la suite, l’opportunité lui a été offerte d’être l’adjoint de l’ex-directeur général du Lightning, Steve Yzerman (qui maintenant avec les Red Wings de Detroit). Il a aussi soulevé la coupe Calder avec le Brunch de Syracuse en 2012, en plus d’avoir remporté la coupe Stanley avec le Lightning à titre de directeur général, en 2020.
Dans sa chronique, Ray Lalonde, qui a été anciennement le collègue de BriseBois alors qu’il occupait le poste de vice-président et chef de la direction marketing et ventes chez le CH pendant plusieurs années, l'a louanger.
«Gérer une équipe sportive pour son côté performance n’est pas un travail facile. Il faut naviguer avec des impondérables. Tu travailles avec des athlètes qui sont des êtres humains avec des hauts et des bas. […] Julien BriseBois a fait ses classes et le travail nécessaire pour se rendre là où il est. Il a patienté. C’est un gars vraiment rigoureux. Il est intense, organisé et discipliné. Je ne veux pas sous-estimer ou sous-mentionner comment c’est un facteur pour le succès du Lightning. Dans la Ligue nationale d’aujourd’hui, il est l'une des stars.»
Ray Lalonde raconte que lorsqu’il était en poste avec les Canadiens, il organisait des matchs sur glace avec des partenaires corporatifs : Julien BriseBois y était invité et voulait gagner chaque mise en jeu comme chaque match dans la LNH.
Il ajoute que le directeur général du Lightning mérite d’avoir plus de crédit que ce qu’il en reçoit puisqu’il est un homme discret et qui fait le travail.