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Soignants qui refusent de se faire vacciner

«C’est à se demander où ils ont été formés»

«C’est à se demander où ils ont été formés»
Image / Getty Images/ E+/ FatCamera
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Quinze médecins du Centre hospitalier universitaire de Sherbrooke ont demandé au gouvernement Legault d’exiger trois tests de dépistage préventif par semaine pour le personnel soignant des unités d'oncologie qui n'a pas été vacciné.

Ils trouvent inconcevable que le personnel soignant non vacciné puisse infecter les patients très fragiles qui se retrouvent dans les unités d’oncologie.  

D’ailleurs, une récente éclosion a infecté 17 patients, dont quatre sont décédés et deux ont été transférés aux soins intensifs. De plus, sept membres du personnel soignant ont également été contaminés et plusieurs d’entre eux n’étaient pas vaccinés.

Dr Michel Pavic, médecin oncologue et directeur du service d'hémato-oncologie à la Faculté de médecine de l'Université de Sherbrooke, et Dr Alain Poirier, directeur de la santé publique de l'Estrie, ont exprimé leur incompréhension face à cette situation. 

«On travaille dans une unité ultra protégée parce que la majorité de nos patients sont immunodéprimés. Chaque patient doit subir un test négatif à la COVID-19 avant d’être admis. Mais malheureusement, on a constaté des cas de COVID, il y a deux ou trois semaines. Et ça s’est propagé à une vitesse folle dans le service. On ne sait pas comment le virus est entré. Ça peut être par le personnel soignant, mais aussi par un visiteur. Mais c’est très probablement le personnel soignant qui a transmis de chambre en chambre le virus en sachant qu’il y a quelques-uns de nos soignants qui ne sont pas vaccinés»
Dr Michel Pavic, médecin oncologue et directeur du service d'hémato-oncologie à la Faculté de médecine de l'Université de Sherbrooke
«C’est ça notre grand désarroi, on était tous persuadés que tout le personnel soignant non vacciné allait avoir un dépistage systématique, à raison de trois fois par semaine. Mais ça ne concernait uniquement le personnel des urgences, des soins intensifs, de la pneumologie et des CHSLD»
Dr Michel Pavic, médecin oncologue et directeur du service d'hémato-oncologie à la Faculté de médecine de l'Université de Sherbrooke
«La cancérologie n’était pas incluse parce que normalement, il y a du dépistage à l’entrée et toutes sortes d’autres mesures qui font qu’il ne devrait pas y avoir de cas. Mais aucune de ces mesures n’est 100% à l’épreuve de tout. Moi, je suis toujours surpris que des travailleurs du réseau de la santé ne soient pas vaccinés. C’est à se demander où ils ont été formés»
Dr Alain Poirier, directeur de la santé publique de l'Estrie
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