En discutant avec Ann Lisa Desjardins, une Québécoise qui vit en Italie, Paul Arcand a réalisé que ce n’est pas qu’au Québec que les consignes sanitaires sont parfois difficiles à suivre.
Après avoir connu quelques semaines de déconfinement, le Piémont, région de l’Italie où réside madame Desjardins, accuse un nouveau confinement.
La crainte d’une troisième vague, en raison du variant britannique, se fait de plus en plus sentir en Italie.
«Depuis lundi matin, on est dans un petit reconfinement, ce qui veut dire que les bars et restaurants n’ont plus le droit d’opérer à part pour les livraisons ou pour le emporter. Et ça ferme à 18h. On ne peut pas sortir de notre arrondissement à moins que ce soit pour note travail, pour notre santé ou une urgence. Donc, on est retournés en arrière»
«Les cas positifs augmentent. Contrairement à avant, les cas positifs sont majoritairement chez les 20 ans et moins et ils sont beaucoup affectés par le variant britannique. C’est ça qui fait peur au gouvernement actuellement»
«On est un peu tannés et en plus, on est mélangés, car il y a des zones rouges dans les zones orange. C’est compliqué. Et on est un peu moins prudents»