Au micro de Jean-Luc Mongrain, une Française qui vit à Beyrouth a témoigné de la colère de la population libanaise au lendemain des explosions.
Selon les autorités libanaises, 2750 tonnes de nitrate d'ammonium stockées depuis plusieurs années dans un entrepôt portuaire seraient à l’origine des déflagrations.
Explosions accidentelles?
Selon Cathy Saillard, une Française qui travaille à Beyrouth depuis plusieurs années, la population libanaise est toujours sous le choc au lendemain des événements tragiques.
Émue, elle a témoigné de la colère des Libanais qui croient à un geste délibéré.
«On vit une très grosse colère parce que ce n’est pas anodin ce qui s’est passé hier. Les Libanais disent que même pendant la guerre, ils n’ont pas vécu ça. 2700 tonnes qui sont là depuis six ans dans un hangar. Il y a beaucoup de questions dans la tête des Libanais. C’est dramatique. Tout a été pulvérisé»
«J’ai parlé avec des gens qui étaient sur place hier. Non, ce n’était pas un accident»