Lorsque la Sûreté du Québec se déploie pour retrouver un individu perdu en forêt ou pour un cas de noyade, qui assume les coûts des opérations de ces recherches?
En vertu de la Loi de l’accès à l’information, le 98.5 a appris que la Sûreté du Québec a dépensé près de 200 000$ lors des cinq journées de recherches qui ont eu lieu en juillet dernier pour retrouver Stéphane Roy, président de Savoura, et son fils, dont l’hélicoptère s'est abîmé au nord du Parc du Mont-Tremblant.
Malheureusement, ces recherches se sont soldées par la découverte des dépouilles de l’homme d’affaires et de son jeune fils.
Voici comment se détaillent les frais encourus lors de ces recherches:
- Heures supplémentaires des policiers: 15 108$
- Frais de déplacement, hébergement et restauration des policiers: 1325$
- Coût de l’utilisation des hélicoptères de recherche: 173 056$
Total : 190 000$*
*Ce montant ne tient pas compte du salaire à temps régulier des policiers
Qui devrait payer?
«Tant qu’il y a des personnes en danger, tant qu’on ne sait pas s’il y a eu un geste criminel, oui, les recherches vont aller. Et oui, il y a des frais qui sont engagés, mais jamais les familles ne reçoivent des factures»
«Je ne suis pas en train de dire que la famille devrait payer pour ça. Jamais. Mais est-ce que c’est à l’ensemble de la population à payer ça? Est-ce que les assurances responsabilité ne devraient pas payer une partie de ces recherches pour alléger le fardeau des contribuables?»
«Mais dans les cas de disparition d’enfants par exemple, les compagnies d’assurance ne disposent pas des effectifs pour couvrir une enquête criminelle ou déterminer s’il y a eu un geste criminel de commis»
«Le budget de la SQ, c’est plusieurs centaines de millions de dollars. Je pense que c’est une forme d’assurance que les Québécois payent pour avoir un service de police qui va être là en cas de besoin. Les services de la SQ doivent être donnés sans égard à la capacité de payer. Tous les gens sont égaux»