L'ex-athlète et homme d'affaires Serge Savard a eu ce qu’on appelle communément une grosse année.
Savard a tout d’abord préparé la publication et le lancement de sa biographie en plus de mettre de l’avant un fond de 5 millions de dollars pour soutenir les étudiants athlètes de l'Université de Sherbrooke.
De passage à l’émission Puisqu’il faut se lever avec Louis Lacroix lundi matin, le Sénateur entame la conversation en parlant de sa bague de la dernière conquête de la Coupe Stanley avec le Canadien, la dernière conquête d’une équipe canadienne.
On aborde la question de l’appartenance envers l’équipe et le changement de mentalité qui s’est produit au fil des années des joueurs de hockey envers la franchise montréalaise.
«Les joueurs sont des PME. Un joueur ordinaire fait 4 millions… moi mon plus gros contrat c’était 200 000$. À l’époque quand je suis arrivé comme directeur général, j’avais hâte de voir les salaires et le joueur le mieux payé de l’équipe était Guy Lafleur et il faisait 500 000$. Aujourd’hui, même un deuxième gardien de but fait des millions.»
Serge Savard, rappelle que pendant l’été, il gagnait 10 000$ par année avec le Canadien et avait un emploi pendant la période estivale.
Appelé à discuter de politique, Savard rappelle qu’il fut un grand admirateur de Brian Mulroney et bien qu’on lui ait déjà proposé de faire de la politique active, le «timing» n’aura jamais été là étant donné qu’après sa carrière, on l’a rapidement nommé directeur général des Canadiens.
Bientôt âgé de 74 ans, Serge Savard admet que l’animosité et le salissage qu’on voit aujourd’hui en politique a fait perdre beaucoup de lustre à la fonction de politicien, mais a profité des questions de Louis Lacroix pour donner son appui à Jean Charest dans une éventuelle course à la chefferie conservatrice.