Selon le président de Desjardins, Guy Cormier, le «risque zéro» n'existe pas lorsqu'il est question de fraude.
Rappelons que le Mouvement Desjardins a annoncé, vendredi dernier, que l'enquête de la Sûreté du Québec tend à démontrer que ce sont les données de tous les membres particuliers, soit 4,2 millions de personnes, qui sont touchés par la fuite de renseignements personnels rendue publique en juin dernier.
«La fraude interne, c'est la plus difficile. Le risque zéro dans toute organisation n'existe pas», répétait M. Cormier, lundi, au micro de Paul Arcand.
«Le stratagème que l'employé a mis de l'avant, ce stratagème-là ne peut plus être mis de l'avant aujourd'hui... Des stratagèmes, il s'en crée, on les annulle, on les abolit, on les ferme, mais les fraudeurs inventent toujours des nouvelles techniques pour faire de l'hameçonnage, pour tenter d'entrer dans nos systèmes. On les bloque, on les bloque, mais le risque zéro n'existe pas.»