La ministre de la Sécurité publique, Geneviève Guilbault, veut moderniser la police au Québec.
Mais la ministre souhaite d'abord amorcer un débat sur les changements à apporter.
Mme Guilbault veut aborder notamment la gestion des principaux corps policiers, le coût et l'organisation des services de même que l'indépendance et l'intégrité des corps policiers.
Un livre vert sera déposé en décembre prochain.
Le document portera sur la réalité policière vécue en 2019.
«Je ne comprends pas. On en a vu déjà des livres: beige, blanc et autres. un livre vert, qui va donner des pistes de réflexion... C'est quoi cette affaire-là? Certes, il y a un bris de confiance entre le public et les autorités policières. [...] Elle ne veut pas de commission d'enquête, mais elle veut une commission spéciale. C'est quand tu n'es pas quoi dire que tu utilises des mots du genre... Son argumention n'est pas forte. Le problème, c'est qu'il y a une incompétence au plus haut niveau. À la Sûreté du Québec, les chefs ont changé au fil des gouvernements, sans oublier les cliques. Il faut d'abord qu'on nous explique ce qui s'est passé. La solution, c'est une commission d'enquête. Je veux savoir ce qui est arrivé à l'UPAC.»
Il y aura ensuite un débat public et des interventions d'experts.
De l'avis de l'ancien chef du Service de police de la Ville de Montréal, Jacques Duchesneau, le livre vert sera un bon outil pour les agents québécois.
«On se rejoint, car la Fraternité des policiers a commandé, en 2018, un rapport à cinq chercheurs un rapport sur l'avenir des agents. on fait à peu près le même travail que dans les années 1980 avec quelques améliorations technologiques. Cela dit, il y a un chantier qui est incontournable: la gouvernance des services de police, qui comprend aussi l'ingérence politique.»