Pierre Larouche a été une vedette des Éperviers de Sorel de la Ligue de hockey junior majeur du Québec de 1972 à 1973, avant d’en devenir une dans la Ligue nationale de hockey.
Larouche, aujourd’hui âgé de 63 ans, a conversé avec Ron Fournier à Bonsoir les sportifs, en cette année du 50e anniversaire de la ligue québécoise fondée en 1969.
Et il n’y a aucun doute que Larouche figure au nombre des 50 meilleurs joueurs de l’histoire de la LHJMQ.
Au terme de la saison 1973-1974, Larouche boucle le calendrier avec une fiche de 94 buts et 157 mentions d’aide pour 251 points. Seul Mario Lemieux a battu ce total avec 282 points (133-149-282) avec les Voisins de Laval en 1983-1984.
Avec Ron Fournier, Larouche se souvient de son échange des Remparts de Québec à Sorel en 1972, de sa fabuleuse saison et du grand Mario.
« J’ai dit au grand Mario que j’étais bien content qu’il était trop occupé à battre le record (130 buts) de Guy Lafleur pour les buts, il a oublié des passes pour me battre. »
Larouche se souvient aussi d’un match avec les Penguins - l'équipe qui l'a repêché - à Pittsburgh, contre le Canadien, où il devait remettre des roses à une gagnante d’un concours à Pittsburgh.
« C’était seulement, ma deuxième année. Je commençais juste à parler anglais. J’arrive sur la glace et le gars qui est en charge de ça me demande : « Qu’est-ce qu’un Canadien français dirait à une Américaine la première fois qu’il la rencontre? »
Tout ce que j’ai pensé, c’est à une chanson très populaire et j’ai dit : « Voulez-vous coucher avec moi ce soir? » Le lendemain, ma mère m’a appelé pour me dire que ce n’était pas drôle. Ça a sorti tout seul. Je ne savais pas quoi dire… »
Et s’il a adoré jouer avec Guy Lafleur et Steve Shutt à Montréal – où il a marqué 50 buts comme il l’avait fait à Pittsburgh -, Larouche se souvient d’une histoire avec Lafleur du temps où il était à New York.
Une blessure à la hanche a mis un terme à la carrière de Larouche quand il était avec les Rangers de New York durant la saison 1987-1988. Peu de temps avant que Lafleur se joigne au Blue shirts en 1988, lors de son retour au jeu.
« Pour te donner une idée à quel point Guy Lafleur est un grand homme, je lis dans le journal qu’il voulait porter le numéro 44. Moi, j’avais le 10 à New York, mais je ne jouais plus. Je lui dis :
PL : « Voyons donc Guy, qu’est-ce que tu fais là? »
GL : « Pierre, c’est ton numéro, je peux pas prendre ça. »
PL : « Heille… Arrête donc. Prends-le le 10 ».
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