Les Cataractes de Shawinigan vont retirer le chandail numéro 1 du gardien Mario Gosselin, samedi, lors de la rencontre opposant l’équipe face aux Foreurs de Val d’Or.
En trois saisons avec la formation québécoise, Gosselin a participé à 127 rencontres lors des saisons 1980-1981 à 1982-1983, remportant 69 victoires, encaissant 43 défaites et livrant trois verdicts nuls.
Gosselin a ensuite joué avec l’équipe canadienne junior avant d’être repêché par les Nordiques de Québec en 1982. Il a porté l’uniforme fleurdelisé de la saison 1983-1984 à 1988-1989.
En entrevue avec Mario Langlois aux Amateurs de Sports, Gosselin a retracé son parcours et il parlé de ses plus beaux souvenirs qui sont, sans surprise, liés à une rivalité bien connue. Mais les beaux souvenirs sont aussi venus avec des épreuves pour sa famille.
« La rivalité Québec-Montréal, ça a été des moments intenses dans une carrière. J’étais le gardien de but qui les jouait, les matchs. J’étais toujours dans le centre de cette rivalité. Ça a marqué mes parents aussi, ma parenté. Moi, j’étais capable de dealer avec ça… Mes parents ont eu des menaces de mort, à l’occasion. Parce que je gardais les buts et que j’étais en train de battre le Canadien, ben, ils avaient des menaces de mort… Ça a affecté mes parents durant un moment. »
Aux JO
« Les Jeux olympiques, ça a été formidable, même si les Nordiques ne voulaient pas que j’y aille. Mais c’était mon tempérament.
« C’est drôle, parce que moi, j’étais ami avec Patrick Roy, Chris Chelios, Larry Robinson. On se parlait. Mais quand le match commençait, tout ce qui se bâtissait, c’était presque de la haine. On représentait une ville… C’était la guerre. Il n’y avait rien de drôle là. »
À 5 pieds et 8 pouces, Gosselin pourrait-il jouer dans la LNH aujourd’hui?
« Difficile à dire. Mais c’est sûr que de la façon dont le hockey se joue. On est beaucoup défensif au lieu d’être en réaction sur les tiers. C’est un jeu de position maintenant. C’est une autre game.
« Mais je dis toujours la même chose, le train passe à l’occasion. À toi de sauter dedans. Quand je suis arrivé à mon premier camp à Québec, les deux matchs que j’ai joués, contre Buffalo et Boston, j’ai eu deux blanchissages. J’avais laissé une marque… »
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