GATINEAU, Québec - Après avoir dit que Québec solidaire profitait d'une « partie gratuite » de la part des médias, le chef du PQ Jean-François Lisée a laissé entendre samedi qu'il avait aussi sa part de responsabilité.
Vendredi, le chef péquiste avait déclaré qu'il devrait y avoir des journalistes dans l'autobus de QS, et parce qu'il n'y en avait pas, la formation politique de gauche n'a pas eu à se livrer à une reddition de comptes comme les trois autres partis, questionnés sans relâche lors des points de presse quotidiens.
Samedi, alors qu'il s'était rendu à Gatineau pour constater les dégâts causés par la tornade de la veille, et rencontrer les sinistrés, le chef a concédé que « c'est un défaut que je partage avec les médias ».
Le chef a ajouté qu'il constatait depuis les derniers jours que les médias semblent vouloir « corriger le tir », a-t-il dit, et qu'il s'agit d'une bonne chose pour la démocratie.
Lorsqu'il s'est fait demander si de ne pas avoir parlé suffisamment de QS lors de la campagne n'a pas contribué à la situation qu'il dénonce, M. Lisée a rétorqué qu'il s'agira d'un bon sujet à analyser lorsque le bilan de l'élection sera fait.
Plus tôt lors de la campagne, lorsque le chef péquiste avait été appelé à commenter le cadre financier de QS, il avait dit qu'il « aimerait répondre à des questions sérieuses ».
Il avait ensuite parlé d'un plan qui n'est pas réaliste et qui causerait un choc terrible au Québec.