La direction du Groupe CH a bel et bien discuté avec les responsables du Parc olympique au sujet de la tenue possible d’une Classique hivernale de la Ligue nationale de hockey (LNH) à Montréal.
Le président-directeur général du Parc olympique, Michel Labrecque, a confirmé que des pourparlers sérieux avaient eu lieu entre son équipe et celle des Canadiens lors d'uen entrevue accordée à notre animateur Mario Langlois, mardi.
«Ce n’est pas juste qu’on a été approchés… Je peux vous dire que tout le monde s’approche ! Je pense que ce serait possible durant la période qu’on démonterait la toiture. On pourrait le faire.»
«Mais, ce n’est pas simple. Le Stade est prévu pour un toit. Il y a des gicleurs, un écran géant qu’on doit démonter, il y a de l’éclairage et des toilettes qui ne peuvent pas geler. Mais, c’est jouable. Tout est possible.»
Une Classique hivernale impliquant le Tricolore est donc envisageable au Stade, selon M. Labrecque.
Le hic : le Stade olympique, qui pourrait obtenir un nouveau toit fixe d’ici cinq ans, sera dégarni de la toile pour une période relativement courte, à savoir de novembre 2022 et mars 2023, selon les prédictions de l'équipe de M. Labrecque. Après le printemps 2023, le bâtiment retrouverait sa nouvelle toiture.
Du froid, de la neige, des sapins
Si l’échéancier des travaux sur le Stade olympique est respecté, c’est l’intervalle durant lequel l’édifice n’aurait ni de toit ni de toile.
De l'avis de Michel Labrecque, les spectateurs auraient l’impression d’assister à un véritable match en extérieur, même dans l'enceinte du Stade.
«Vous auriez le bout du nez froid, a-t-il lancé à la blague. Il y aurait aussi de la neige autour de la patinoire. Il y aurait des sapins avec une seconde glace familiale. On aurait une grande patinoire aux normes de la LNH.»
La création d’un nouveau toit
Au sujet de l'éventuelle installation d'un nouveau toit, le dépôt du dossier d’affaire au gouvernement du Québec est prévu à l’automne 2019.
«On va lancer des appels d’offre à l’international pour des firmes qui vont nous conseiller en ingénierie, en architecture et en membrane souple tendue. Dans un mois, notre site internet va informer le public au sujet des étapes [du projet]. Ce serait pour un toit non rétractable...»
D’après M. Labrecque, il faudra cependant éviter de mettre une pression indue sur le consortium qui sera responsable de démonter la toile et d’installer un nouveau toit.
C'est dans cette mesure qu'il serait délicat pour les responsables de la LNH d'organiser une Classique hivernale au Stade olympique.
»»» Veuillez écouter l’entrevue accordée par Michel Labrecque à partir de 4:43.