Le Parti conservateur aura augmenté sa députation à la Chambre des communes, mais il n'accèdera pas au pouvoir.
Écoutez Philippe Cantin, Valérie Beaudoin, Dimitri Soudas et Philippe Léger discuter de la soirée électorale dans le cadre de l'émission spéciale Élections 2025 : les Canadiens se prononcent.
Les sujets discutés
- Comment expliquer le mystère du Québec pour les conservateurs?
- Quel blâme Pierre Poilievre peut-il porter pour la défaite des siens?
«Il ne s'est pas concentré à construire une équipe. Une équipe de candidats et une équipe forte autour de lui. Ils auraient pu avoir des candidats littéralement super vedettes, avec des bons CV. Erreur numéro un: l'équipe. Erreur numéro deux: il a manqué la sortie sur l'autoroute qui sortait vers la direction de Donald Trump. Donc, une fois arrivée la menace tarifaire de Donald Trump, les conservateurs se sont dit: ''Non: ça va être une élection sur la taxe sur le carbone. Tout baigne dans l'huile. Il n'y aura pas de changement de la question de l'urne.'' Il y en a eu un changement sur la question de l'urne. Et la troisième erreur, les gens au Québec, ils veulent aimer leur premier ministre.»
Ici, le ton abrasif a coûté cher», note Dimitri Soudas.
Ce à quoi Philippe Léger rajoute :
«Pierre Poilievre, dans les deux dernières années depuis qu'il est très, très haut dans les sondages, a fait de la politique souvent avec... Je ne sais pas si c'est une arrogance, mais une politique qu'il allait gagner seul et qui n'allait avoir besoin de personne».