Une vague de violence cible les restaurants du Grand Montréal depuis le début de l’année. Jeudi soir, le restaurant Palma, dans Griffintown, a été la cible de coups de feu. Puis dernièrement, le Shaker sur la rue St-Laurent a été visé par un cocktail Molotov.
Daniel Renaud, journaliste pour l'équipe d'enquête de La Presse, en discute avec Valérie Lebeuf et Louis-Philippe Guy à l'émission Le midi.
«Il continue à y avoir beaucoup d'incendies criminels ou de cocktails Molotov. Et moi, je mets ça dans le même sac. En ce sens où c'est des établissements licenciés qui sont visés de différentes façons, mais il n'y a pas de fil conducteur nécessairement à chacun de ces méfaits.»
Il soutient que certains restaurants licenciés sont fréquentés par le crime organisé. Une panoplie de motifs peuvent expliquer ces attaques.
Par exemple, le Moretti, qui a été visé par des coups de feu à l'automne dernier, était fréquenté par des individus reliés au crime organisé. Il s'agissait d'une tentative d'extorsion de la part de membres de gangs de rue.