La ministre mal-aimée de l'Habitation, France-Élaine Duranceau, déposera mercredi son propre projet de loi visant à mieux protéger les locataires des évictions.
Selon la chroniqueuse Nathalie Normandeau, le gouvernement Legault décrètera un moratoire afin de tenter d'atténuer la crise du logement.
«Il n'y a pas une semaine qui passe sans que les médias fassent état de pauvres locataires qui se font évincer de leur loyer. [...] Ce projet de loi pourrait peut-être proposer un moratoire sur les évictions, ça ne m'étonnerait pas. Comme on dit, pour une situation exceptionnelle, une solution exceptionnelle. Un moratoire peut être de trois ans sur les évictions qui empêcherait tout propriétaire d'évincer un locataire. Je pense que ce scénario, il est probable.»
Le moratoire de 3 ans
En matinée, le gouvernement du Québec a d'ailleurs confirmé qu'il impose un moratoire de trois ans sur les évictions de logement.
La ministre a déposé son projet de loi à l'Assemblée nationale.
Le projet de loi 65 interdit notamment, pour une période de trois ans, au locateur d’un logement d’en évincer le locataire pour subdiviser le logement, l’agrandir substantiellement ou en changer l’affectation.
Martin Messier, président de l'Association des propriétaires du Québec, a affirmé que ceux-ci n'apprécient guère cette annonce.
Le sauveur du PLQ?
En marge du congrès du Parti libéral du Québec (PLQ), qui se tient en fin de semaine à Bromont, le nom d'Antoine Tardif est sur toutes les lèvres.
Maire de Victoriaville, âgé de 34 ans, l'ex-gardien de but de la LHJMQ est sollicité par de nombreux militants libéraux qui souhaitent le voir se lancer dans la course à la chefferie.
Selon Nathalie Normandeau, M. Tardif continue de réfléchir, mais «sa décision semble prise et son idée pas mal faite».
Sa candidature serait une excellente nouvelle pour la formation qui traîne de la patte dans les sondages.
«C'est le chef dont le parti a besoin pour renouer avec les francophones...»
«Honnêtement, je ne lui trouve pas beaucoup de défauts [...] Sa venue ferait probablement une grande différence. Je trouve ça extraordinaire parce que ça confirme qu'il y a encore de l'intérêt pour le Parti libéral du Québec. [...] La venue d'un Antoine Tardif peut faire une immense différence pour le PLQ.»