Quel bilan peut-on faire de la rencontre virtuelle de 80 minutes qui a eu lieu entre la ministre des Transports, Geneviève Guilbault, et les maires des grandes villes concernant le financement du transport collectif?
Le ton était cordial et tout le monde était positif, semble-t-il.
Notre chroniqueur politique a toutefois recueilli quelques impressions...
«Ce qui revient beaucoup, c'est le sentiment d'une opération de relations publiques bien ficelée. Là, plutôt qu'une véritable rencontre de travail, on m'a dit que les attentes étaient basses, puis on n'a pas été déçu. On a l'impression que la ministre avait la commande de faire baisser la pression, surtout avec le caucus de l'Union des municipalités du Québec qui vient à la fin du mois.»
«On m'a dit, sincèrement, avait-on vraiment besoin de 80 minutes pour dire: "On veut s'entendre avant l'été"? On me dit que des rapports, des chiffres, des solutions, ils en ont commandé depuis dix ans, ils ont une tonne de données sur la table. Maintenant, on attend un plan clair.»
«Certains se demandent si le gouvernement est en train d'acheter du temps, jusqu'au mois de juin, pour éventuellement avoir un remaniement et avoir un nouveau ministre des Transports qui serait peut-être plus parlable pour les villes. Je ne sais pas si c'est une réflexion, mais j'ai entendu ça. Je ne dis pas que ça va arriver, mais je te livre les impressions que j'ai récoltées auprès des villes.»
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