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Hausse salée de la taxe sur l'immatriculation?

«Le transport en commun est vraiment à la croisée des chemins» -Stéphane Boyer

«Le transport en commun est vraiment à la croisée des chemins» -Stéphane Boyer
Le maire de Laval, Stéphane Boyer / La Presse Canadienne

L’idée d’augmenter de façon importante la taxe sur l’immatriculation fait l’objet de discussions en coulisse dans le Grand Montréal.

La cotisation annuelle pourrait passer de 59 $ à 100$ voire plus de 200 $ dans l’objectif de mieux financer les sociétés de transport en commun, dont le déficit atteint 560 millions de dollars en 2023.

Le maire de Laval, Stéphane Boyer, confirme au micro de Paul Arcand que de nombreux scénarios sont à l'étude.

«Dans toutes ces options-là, la taxe d'immatriculation revient à différents niveaux parce que c'est cette taxe-là que les élus municipaux ont le pouvoir d'utiliser. Soit celle-là ou les taxes municipales générales, mais il n'y aura pas de magie. C'est-à-dire que si on n'augmente pas cette taxe-là, ça risque de devoir venir par un autre moyen: la taxe de l'essence ou les impôts. Sinon il faudra réduire de manière vraiment importante le transport en commun.»

Le maire de la troisième plus grande ville du Québec jure qu'il ne s'agit pas d'une menace afin de mettre de la pression sur Québec.

«Il n'y a pas un élu qui veut annoncer des coupures du transport en commun, et il n'y a pas un élu non plus qui veut annoncer des augmentations de taxes ou d'impôts. Ça ne fait plaisir à personne. [...] Ce n'est pas un bluff du tout [...] Le transport en commun est vraiment à la croisée des chemins, à l'heure où on se parle.»

Il interpelle directement la ministre des Transports et le gouvernement en place.

«Il faut avoir du courage pour mettre de l'avant les réformes dont on jase depuis longtemps. Mais en même temps, pour ça, on doit avoir un signe de vie de la ministre (Geneviève Guilbault). Ultimement, Québec, c'est lui qui a le pouvoir de changer les lois, de changer les structures dans le transport en commun pour espérer réduire la bureaucratie, pour nous autoriser à construire du logement par-dessus les stations de métro pour augmenter les revenus autonomes. Donc les idées sont sur la table. Ce qui manque en ce moment, à mon avis, c'est surtout quelqu'un qui va être capable d'organiser tout ça...»

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