La STM bonifie ses mesures de sécurité à la suite des événements violents survenus récemment aux abords et dans le métro. Une présence accrue sera assurée dans les endroits chauds du réseau.
Écoutez l'entrevue de Paul Arcand avec Éric Alan Caldwell, président du conseil d’administration et Jocelyn Latulippe, directeur sûreté et sécurité incendie.
Des équipes de deux constables spéciaux et deux ambassadeurs seront postées dans 10 stations.
«On a le pôle Sud Ouest qui est Lionel-Groulx, Bonaventure, Atwater. On a le pôle Est qui est Papineau, Beaudry, Joliette, Frontenac et le pôle Nord qui est Mont-Royal, Jean-Talon, Jarry. Ces dix stations-là vont être ciblées par la présence additionnelle qui ne répondra pas aux appels», explique Jocelyn Latulippe.
«Le métro est un environnement qui est très influencé par le climat extérieur. Alors c'est sûr que la situation ne sera pas la même en mai. On va réadapter», ajoute-t-il.
«Il y a des gens qui ont besoin d'un suivi clinique continu. La STM, on ne peut pas faire ça. La STM, on peut intervenir dans notre réseau. Il y a un trou de services et il doit y avoir une prise en charge de ces clientèles-là. Parce que, même si on les sort, ils rentrent quelques minutes après, parce que le métro c'est un réseau vaste où c'est facile d'entrer», indique Éric Alan Caldwell.
«La solution pour le métro, ce n'est pas un état policier», ajoute-t-il en référence à l'État de New York qui a dépêché la Garde nationale dans le métro pour renforcer la sécurité.