Chrystia Freeland, ministre fédérale des Finances, a exclu mardi, une hausse d’impôts pour la classe moyenne dans son prochain budget.
Toutefois, elle n'a pas dit si les entreprises ou les riches auront droit au même traitement.
Concrètement, qu'est-ce que ça veut dire?
Écoutez Pierre-Yves McSween décortiquer le tout pour vous, au micro de Patrick Lagacé.
«Dans le fond, j’ai plein de programmes, j’annonce des milliards $: l’armée, programme alimentaire, programme dentaire, on s’en vient, on s’en vient avec des milliards $. Encore une fois, le gouvernement Trudeau parle de déficit, mais ne parle pas de comment on va générer ça. Et quand les journalistes demandent comment on va financer ça, est-ce qu’on augmente les impôts? C’est la fameuse phrase creuse, la préférée des politiciens: nous ne toucherons pas aux impôts de la classe moyenne. On ne s’engage pas à ne pas monter ou baisser ceux des autres, mais on protège la classe moyenne. Alors, c’est une formule mange tout, que tout le monde pense qu’il est dans la classe moyenne. Ce qui me fait rire là-dedans, c’est que le gouvernement du Canada et du Québec, quand ils parlent de classe moyenne, c’est une classe moyenne théorique. C’est une classe moyenne basée sur des revenus. Ce n’est jamais une classe moyenne réelle.»