Alors que Gilbert Rozon a vendu ses parts dans Juste pour Rire pour 65 millions de dollars, mais que l'entreprise s'est placée sous la protection des créanciers, écoutez le chroniqueur économique Pierre-Yves McSween aborder la question à savoir si la créance était garantie ou non pour l'ex-magnat de l'humour du Québec.
Il traitee aussi de la stratégie de certains entrepreneurs en construction, alors que certains soumissionnent avec l'inclusion des taxes et que d'autres surfacturent leurs clients pour charger les taxes en double.
«Le fisc va aller gosser là des travailleurs honnêtes pour des virgules: "T'es en télétravail, t'as déduit 22 crayons. Peux-tu nous le prouver?" Puis pendant ce temps là, t'as du monde qui ont des quads, des Ski-Doo, des chalets complètement bâtis avec de l'argent jamais déclaré et des voyages dans le sud, la totale, ils ne sont jamais taquinés. Pourtant ils travaillent pignon sur rue le samedi après-midi de congé toi, pas d'affiche, avec un camion blanc, pas de lettrage là, puis personne ne fait rien. Mais qu'est-ce que tu veux, ça c'est le Québec d'aujourd'hui, d'hier et de demain.»