Le Théâtre du Rideau Vert présente jusqu'au 24 février la pièce qui s'intitule La Machine de Turing. Paul Arcand discute de cette histoire fascinante, mercredi, en compagnie de Benoit Solès, comédien et dramaturge français, et de l'acteur Benoît McGinnis qui interprète le rôle principal.
«En fait, un des mots qui est très marquants dans toute cette histoire, c'est le secret. Tout ça. Tout dans cette histoire est un peu sous le sceau du secret», souligne Benoit Solès. Le dramaturge français fait donc référence à la construction de cette machine dont le but était de parvenir à déjouer le code secret des nazis, et de son utilisation très discrète, pour éviter que l'ennemi ne s'aperçoive que son code avait été brisé. Le secret se poursuit ensuite au-delà de la guerre, car l'homosexualité d'Alan Turing l'empêche de recevoir les mérites de ses accomplissements.»
«C'est une ode à la liberté aussi, ce spectacle-là», estime pour sa part l'acteur Benoît McGinnis. Il souligne que le personnage d'Alan Turing, qu'il incarne, pousse d'une certaine manière le public à réfléchir autrement.
«Alan Turing nous amène là et c'est beau pour moi de porter ça. Déjà, dans les sept, huit premières représentations que j'ai faites, qu'il y a quelque chose qui circule avec le public», rapporte le comédien.
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