André Faivre, le leader d’un réseau de pédophiles condamné à 12 ans de prison, fait de nouveau les manchettes pour avoir enfreint ses conditions de libération.
L'homme a repris contact avec d’autres pédophiles et a fréquenté à plusieurs reprises une crémerie qui se trouve devant un parc et tout près d’une garderie, ce qui lui est interdit.
Écoutez l'ex-commissaire à la Commission des libérations conditionnelles du Canada, Dave Blackburn, aborder avec Paul Arcand les raisons qui mènent un tel personnage à entrer, puis sortir de prison aussi fréquemment.
«C'est malheureux, mais c'est la loi qui est faite comme ça, avec la possibilité d'une libération d'office aux deux tiers de la sentence. Cet individu-là a d'entrée de jeu, sorti une première fois, a été révoqué. Je pense que c'était quoi, un mois plus tard? Donc après ça, il est retourné en dedans. Puis là, sa date d'éligibilité de retourner en libérations d'office est revenu une fois de plus. Donc c'est pour ça qu'il est ressorti. Et c'est ça, 20 jours plus tard, les comportements que vous avez mentionnés. Là, il a été retrouvé dans une crèmerie, a été vu près d'un parc et est allé dans un bar de danseur et puis était suspendu de nouveau. Et puis sa libération d'office révoqué. Et finalement, il y a encore le droit aux deux tiers du temps de sa peine qui lui restait à purger. Il peut retourner et c'est pour ça que les commissaires, dans un cas de libération d'office, sont un peu menottés et doivent prendre des mesures pour renforcer les conditions spéciales pour s'assurer que ce bonhomme-là soit un risque minimum pour la société.»