À l'occasion de sa chronique lundi matin au micro de Paul Arcand, écoutez Bénédicte Lebel aborder les 51 mois de prison pour un consommateur de pornographie juvénile récidiviste.
Après un signalement de Facebook concernant du partage de pornographie juvénile, Manuel Luis, un homme de 53 ans, avait été arrêté une première fois en 2020.
Les enquêteurs avaient alors réussi à remonter à lui et on a retrouvé dans son ordinateur 14 000 photos et 1000 vidéos de pornographie juvénile.
Il avait alors été remis en liberté avec d’importantes conditions, mais en 2022, un autre signalement d’une autre plateforme aux États-Unis amène les enquêteurs à procéder à son arrestation alors qu’il était en présence de deux enfants de 3 et 7 ans et qu'il se dirigeait au zoo.
Selon ses conditions de remise en liberté, Manuel Luis n’avait pas le droit d’être en présence d’enfants ni de chiens, parce qu’il était à l’origine accusé d'abus sexuel sur son chien.
Ils ont aussi trouvé sur lui un cellulaire avec un réseau internet. Ce qui lui était aussi interdit. La fouille de celui-ci a d'ailleurs permis de retrouver des milliers de fichiers photos et vidéos très intenses.
Manuel Luis a donc été sentencé, la semaine dernière, à 51 mois de prison, auquel on doit soustraire la détention préventive, donc à peu moins de deux ans de prison.
La juge s’est rangée derrière la suggestion de la Couronne pour distribution, possession de pornographie juvénile et bris de conditions.
À ça s’ajoute une probation de trois ans avec suivi. Luis aura aussi l’obligation d’intégrer et réussir à la satisfaction de l’agent de probation une thérapie en délinquance sexuelle.
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