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Au moins 13 ans de prison pour le meurtre de sa conjointe

Au moins 13 ans de prison pour le meurtre de sa conjointe
Scène du meurtre d'Andréane Ouellet en 2021 / Cogeco Média/Bénédicte Lebel

Un homme qui a tué sa conjointe devra passer au moins les 13 prochaines années en prison.


Écoutez Bénédicte Lebel aborder l'histoire du meurtre d'Andréane Ouellet, à l'occasion de sa chronique mardi matin au micro d'Alain Crête.


Alexandre Boudreau-Chartrand a battu à mort Andréane Ouellet en septembre 2021 à Saint-Donat. Elle était sa conjointe, mais aussi la mère de leurs cinq enfants.

Il a été reconnu coupable de meurtre non prémédité et a écopé d’une peine de prison à vie.

Lundi, le juge a tranché : il va devoir rester derrière les barreaux au moins 13 ans avant d’être admissible à une libération conditionnelle.

C’est un soulagement pour les proches d’Andréane.

«Notre deuil, on l'a remis à plus tard. On a d'autres choses à faire, nous. Il fallait même enclencher un travail avec les enfants. Donc, c'était ça qui était prioritaire, protéger les enfants puis les amener dans un endroit où ils étaient bien et aussi en sécurité.» 

Non seulement les parents d’Andréane ont dû composer avec la perte de leur fille, mais aussi, à l’âge de la retraite, ils se sont retrouvés du jour au lendemain avec la responsabilité des cinq enfants en bas âge.

Le juge a d’ailleurs souligné la force, le courage et la résilience des grands-parents.

La Couronne demandait 15 ans comme période d’inadmissibilité à la libération conditionnelle. La défense, 11 ans.

Le juge a pris en considération la brutalité de la force utilisée pour causer les blessures à sa conjointe et aussi le contexte de violence verbale et psychologique.

Alexandre Boudreau-Chartrand a aussi essayé de mener les policiers vers de fausses pistes… Il avait raconté que sa conjointe avait fait une surdose de médicaments et qu’elle avait déboulé les escaliers.

La procureure de la Couronne a rappelé, en sortant de la salle de cour, que c’est une peine de prison à vie et que la libération n’est pas automatique après 13 ans et que même s’il l’obtient, il restera sous l’autorité des services correctionnels jusqu’à la fin de ses jours.

La mère d’Andréane souhaite qu’on se rappelle de sa fille comme d’une personne enjouée et intelligente, qui aimait ses enfants plus que tout. 

Alexandre Boudreau-Chartrand a porté le verdict en appel.

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