Première journée de grève pour les 80 000 professionnels en soins de la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ). Malgré le froid, une cinquantaine de membres de la FIQ sont devant le CHUM à l'intersection René-Lévesque et Sanguinet afin de manifester.
Écoutez Carl Marchand, journaliste pour Cogeco Nouvelles, qui s’est déplacé devant le CHUM à Montréal pour parler aux manifestants.
Ce ne sont pas tous les membres qui font du piquetage en même temps selon le journaliste, en raison des services essentiels qui sont maintenus.
À l'hôpital Notre-Dame, des piquets de grève sont érigés depuis tôt mercredi matin également.
«Je parlais à une ancienne infirmière-chef au CHUM cette semaine, qui me disait bien des fois, en services essentiels, j'avais plus de monde sur les mains avec qui travailler qu'en temps normal, dit Carl Marchand. Donc ce ne sont pas tous les départements qui sont touchés pareillement, mais les automobilistes ici encouragent les grévistes. Il y a tout de même un certain soutien de la part de la population.»
À Québec, le journaliste Cogeco Nouvelles, Philippe Couture, a discuté avec des professionnels sur place. Ils viennent d’ailleurs d’annoncer sur les réseaux sociaux qu'ils ajoutent deux autres journées de débrayage.
«J'ai parlé au vice-président de la FIQ, Jérôme Brousseau, qui est lui, aux tables de négociations avec le gouvernement et qui considère vraiment qu'ils sont traités comme des pions, raconte Philippe Coutu. Et c'est pourquoi, ce matin, ils sont à peu près 80 du côté de Québec, devant l'hôpital l'Enfant-Jésus qui est situé au coin Henri-Bourassa et 18ᵉ rue à la limite des quartiers Maizerets et Limoilou.»
