L’adaptation de l'autobiographie de Priscilla Presley Beaulieu est présentée en film.
Écoutez la chroniqueuse culturelle Catherine Brisson aborder le dernier film de Sofia Coppola avec Paul Arcand.
Le film raconte entre autre que, malgré la différence d'âge, les parents de Priscilla acceptent qu'elle ait une relation avec Elvis Presley. Il s’agit d’une relation chaste jusqu'au mariage, soit dix ans. Priscilla devient la confidente d'Elvis.
«Et c'est littéralement un conte de fées qui se transforme en cauchemar. Rencontre improbable en Allemagne entre Elvis et Priscilla Beaulieu. En 1959, elle avait quatorze ans et lui 24», dit la chroniqueuse.
S'il aime lui parler de sa vie, elle l'écoute sans le juger et à seize ans, Priscilla rejoint Elvis à Graceland pour terminer ses études, mais aussi s'enfermer dans une cage dorée.
Parce qu'elle n'a pas de vie. Elle n'a pas d'amis. Tout tourne autour d'Elvis. Elle l'attend lors de ses tournées, elle l'attend lors du tournage de ses films. Doit se conformer selon ses désirs.
«J'avoue que j'aurais mis peut-être un peu plus de rythme dans le film. Et il n'y a pas de musique d'Elvis non plus, sauf une au piano qui est Love me tender et c'est voulu. Faut dire aussi que les droits sont extrêmement difficiles à avoir de la musique d'Elvis Presley. Et Sofia Coppola aime beaucoup les anachronismes au niveau de ses films dans la musique, c'est-à-dire, elle l'a fait pour Marie-Antoinette, il y a des chansons qui ne sont vraiment pas d'époque, qui vont se retrouver dans le film.»
