Lundi soir, le comté de Jean-Talon a vu le Parti québécois recueillir 44 % des voix des électeurs, alors que la Coalition Avenir Québec a subi une gifle importante à l'occasion de l'élection partielle permettant de pourvoir le poste de député laissé vacant par le départ de Joëlle Boutin dans la circonscription.
Une percée historique pour le PQ qui a forcé le premier ministre à assumer toute la responsabilité de cette défaite, mais qui traduit une perte de confiance dans la région de Québec envers le parti de François Legault.
À l'occasion de la commission Normandeau-Ferrandez, les deux chroniqueurs sont revenus sur le message que l'on doit retenir du résultat de la partielle dans Jean-Talon.
«Une victoire triomphale du PQ!»
Pour Luc Ferrandez, il faut arrêter de parler du troisième lien, alors que les conservateurs ont mordu la poussière et que le PQ était contre le troisième lien à l'origine. Il souligne que les promesses non réalisées de la CAQ sont très longues et que les électeurs ont fait savoir que c'est assez.
«L'honnêteté du premier ministre est remise en cause et ce qu'il y a derrière, c'est ce que Pascal Paradis a dit. Je pense que c'est la manière de faire de la CAQ et c'est pour ça que je suis d'accord avec toi Nathalie quand tu dis qu'il y a une craque dans la cuirasse, dans la mesure où la manière Legault est peut être remise en cause.»
On aborde aussi la façon de faire de Paul St-Pierre Plamondon qui semble lui sourire.