La paralysie du gouvernement américain est évitée, pour l’instant. Le Congrès américain a adopté, samedi soir, un projet de loi qui permet que l’administration américaine d'être financée pendant 45 jours, empêchant ainsi un «shutdown».
Écoutez le chroniqueur à l’international, Jean-François Lépine, au micro de l’animateur Paul Arcand.
«On dit souvent que quand on se compare, on se console. On va voir maintenant comment, aux États-Unis, il y a des absurdités aussi du côté de la politique américaine.»
En s'alliant aux démocrates et à l'aile plus progressiste du Parti républicain pour trouver une solution pour ne pas fermer le gouvernement, lundi, le président de la Chambre des représentants, Kevin McCarthy, s'est aussitôt mis à dos l'aile plus radicale du parti, explique le chroniqueur.
Il s’est d’ailleurs entretenu avec une vingtaine de représentants à la Chambre des représentants.
«Des politiciens qui n'ont aucune espèce de morale qui, encore aujourd'hui, nient les résultats des élections de 2020 et qui sont prêts à tout pour faire passer leur agenda politique. Un des leaders de ces radicaux, le représentant de la Floride, Matt Gates. Il est dans tous les médias aux États-Unis et il promet de forcer un vote pour destituer Kevin McCarthy cette semaine. Une crise politique en vue qui est très sérieuse au sein des Républicains, mais qui illustre la tension politique qui règne à Washington.
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