Les policiers du SPVM sur le terrain ont dû composer pendant plus de deux heures avec une panne du système de radiocommunication cette fin de semaine, en pleine nuit, forçant les officiers à utiliser leurs cellulaires pour communiquer. En quoi ça a nui au travail des policiers?
Écoutez Yves Francoeur, président de la Fraternité des policiers et policières de Montréal, tenter de répondre à la question, au micro de l’animateur Paul Arcand.
Radio-Canada a obtenu un registre sur les événements qui se sont déroulés en fin de semaine et plusieurs événements se sont produits.
Yves Francoeur en aborde quelques-uns.
«Au poste de Montréal-Nord, un appel pour un homme armé d'une arme longue, et le sergent était très inquiet parce que ces policiers ne pouvaient pas communiquer entre eux lors de poursuite à pied», explique-t-il.
«Ou un policier blessé, une épaule disloquée avec un individu, son confrère qui passe proche d'être obligé de demander aux citoyens autour d'eux d'appeler le 911. Donc la situation n'était vraiment, mais vraiment pas jolie.»
Rappelons qu’une alarme, indiquant que le système est en panne, retentit habituellement, mais samedi, elle n’a pas été entendue.
«Les gens ont continué sur la route. Que ce soient des patrouilleurs à pied, à vélo ou des patrouilleurs en automobile ont continué avant de se rendre compte au bout d'un moment que ce n’était pas normal que ça ne parlait plus. C'est ensuite revenu partiellement à certains endroits, mais seulement le studio, le centre de répartition, était en mesure d'émettre, mais les policiers n'étaient pas en mesure de répondre et de se parler entre eux. Donc c'était, en bon Québécois, le bordel total.»