Au cours des cinq dernières années, une personne sur trois a manqué au moins une journée de travail pour des enjeux de santé mentale.
Au micro de l'animateur Philippe Cantin, Estelle M. Morin, psychologue et professeure au département de management du HEC, met les choses en perspective.
Elle estime que si la pandémie n'a fait qu'aggraver les problèmes, les racines du problème remontent à bien plus loin.
«Il y a toujours eu des problèmes mentaux associés au travail. Ça remonte au milieu du XXe siècle. Mais je dirais que depuis les années 1990, avec la financiarisation du travail, de ces logiques de toujours faire plus avec moins de ressources, ça entraîne des syndrômes d'épuisement émotionnels».
On l'écoute...