La société de transport de Toronto veut chasser les sans-abris du métro et celle de Montréal lance une campagne de sensibilisation pour expliquer ce qu’est le harcèlement de rue et comment on doit intervenir lorsqu’on est témoin d’un événement. Doit-on s’inquiéter lorsqu'on prend le métro?
Écoutez les chroniqueurs de la Commission Normandeau-Ferrandez à l'émissIon de Puisqu'il faut se lever, mardi matin.
«Non, on ne doit pas s'inquiéter. J’aime beaucoup le message de la campagne de sensibilisation de la STM. […] Dans un sondage fait par le Centre d’éducation et d’action des femmes, on apprend que trois catégories de personnes se font le plus harceler: les jeunes, les minorités sexuelles et les femmes. Le harcèlement des jeunes est un vrai problème... Je dis: impliquons-nous en groupe.»
«Je ne pense pas qu’il faut craindre de prendre le métro. Il appartient à tout le monde, contrairement à Toronto... Honte au gouvernement de Doug Ford qui tolère cette approche qui vise à évincer les sans-abris. À Montréal, on a une autre [philosophie] pour assurer la sécurité des usagers, dans une dynamique de relation d’aide.»