La loi 96, qui réforme la loi 101, est en vigueur depuis le 1er juin : si les anglophones souhaitent communiquer avec le gouvernement ou la Ville de Montréal dans leur langue maternelle, ils doivent prouver qu’ils ont reçu une éducation en anglais au Québec ou qu’ils sont issus d’une famille ayant historiquement reçu une telle éducation.
Est-ce que la loi 96 va trop loin?
Écoutez les chroniqueurs de a Commission Normandeau-Ferrandez, mardi matin, au micro de Paul Arcand.
«C'est ridicule, c'est inutile et ça va faire dérailler la crédibilité de la loi 96 et même toute la crédibilité de la francisation. Ce n'est pas de même qu'il faut s'y prendre!»
«Délire et absurdité! Même le Parti québécois, le père de la loi 101, n'a jamais osé aller aussi loin. C'est la première fois qu'on demande à un anglophone de prouver qu'il est bien anglophone. […] Le Québec régresse, selon moi, avec ses minorités. On a l'air d'une bande d'intégristes.»