Au Québec, plus de 30 000 enseignants n’étaient pas légalement qualifiés pour enseigner en 2020-2021, selon ce que révèle la Vérificatrice générale dans son plus récent rapport.
En gros, le ministère ne sait pas trop ce qui se passe dans les écoles du Québec. C'est du moins le constat que fait Paul Arcand vendredi matin. Ce dernier est corroboré par Guylaine Leclerc, lors de son entrevue accordée à l'émisison Puisqu'il faur se lever, vendredi.
«Le ministère n'a pas l'information, ou s'il n'obtient, il n'est pas en mesure de l'analyser. Par exemple, c'est mon équipe qui a réussi à déterminer le nombre d'enseignants non légalement qualifiés.»
La Vérificatrice générale souligne que le ministère ne connaît pas les évaluations qui sont faites dans les écoles et ne peut pas connaître la réalité des classes qui débordent et la diminution de la qualité de l'enseignement qui est offerte aux élèves.
Son rapport - déposé à l’Assemblée nationale jeudi - fait aussi état de la pénurie d'enseignants ainsi que l'absence de données pour prendre des décisions, ce qui est un phénomène connu et récurrent depuis plusieurs des années.
On y apprend aussi que, pendant la pandémie de COVID-19, l’octroi de contrats sans appel d’offres par le réseau de la santé a explosé. C’est le cas de la plateforme de rendez-vous Clic Santé, qui a reçu 60 contrats totalisant plus de 16 millions de dollars.
On l'écoute...