Le ministre de l’Éducation Bernard Drainville a déposé jeudi une réforme qui lui permet entre autres d’intervenir plus directement auprès des centres de services scolaires et même d’annuler leurs décisions.
En entretien avec Paul Arcand, lundi matin, le ministre souligne que l’accès aux données des centres de services scolaires, qui sont les entités légales autonomes, est une problématique actuellement.
«Avec le projet de loi, on crée l’obligation pour les centres de services de déposer les données qu’ils ont dans des bases de données auxquelles on va avoir accès.»
On aborde ainsi la création de l’institut national d’excellence en éducation pour aller chercher les meilleures connaissances et les données probantes pour améliorer les méthodes d’enseignement.
«C’est une chose que j’ai réalisée en arrivant au ministère. Quand tu jases avec les experts et que tu te promènes dans les écoles, tu te rends compte qu’il y a des il y a des chapelles en éducation, là il y a des courants, là. Moi ce que je souhaite avec cet institut-là, c’est qu’il soit au-dessus des chapelles et qu’il nous arrive avec ce qui ne marche pas, ce qui fait plaisir à tel ou tel courant ou à tel ou tel lobby et quelles sont les meilleures méthodes.»
On aborde aussi la question de la formation continue chez les enseignants et la normalisation des statuts des enseignants actuellement non légalement qualifiée de même que la ligne de dénonciation pour les cas d’agression sexuelle.
On l’écoute...