Aller au contenu

Sexisme et inégalité: des étudiantes dénoncent les codes vestimentaires des écoles publiques

Sexisme et inégalité: des étudiantes dénoncent les codes vestimentaires des écoles publiques
Image / Photo tirée de Facebook / Les Carrés Jaunes
0:00
0:00

Inspirées par l’expérience du carré rouge, des adolescentes québécoises ont initié un mouvement qui dénonce les codes vestimentaires des écoles secondaires publiques parce qu’ils les «étouffent» et contribuent au sexisme. Entrevue avec Sylvie Lavallée, Sexologue et psychothérapeute, auteure du livre Êtes-vous en santé sexuelle?

Les petits carrés rouges sont devenus un symbole politique d'opposition à l'augmentation des tarifs scolaires et des des services publics. Récemment, de jeunes étudiantes ont voulu faire un clin d'oeil au mouvement étudiant de 2012 afin de manifester leur désapprobation à l'endroit du code vestimentaire de leur établissement scolaire, à Québec.

La vague de contestation est née à l'école Joseph-François-Perrault, mais elle se répandrait dans d’autres écoles du secondaire, par l'entremise des médias sociaux. 

Des instigatrices du mouvement, interrogées par un journaliste du Devoir, disent se battre contre l’hypersexualisation de la femme, pour l’égalité de traitement et pour la liberté d’expression. Selon elles, le code vestimentaire est trop restrictif. 

Comme l’explique le quotidien, la plupart des écoles secondaires publiques interdisent les épaules dénudées, les camisoles avec des bretelles « spaghettis », et les culottes courtes. Elles demandent aussi aux élèves de porter des hauts et des bas qui se superposent afin de ne pas laisser paraître le ventre ou le bas du dos.

Les adolescentes s’opposent à ce qu’on les force à porter des soutiens-gorge.

Ces règlements cibleraient surtout les filles, ce qui contribue à l’hypersexualisation et à « la culture du viol », selon elles. En fait, les Carrés Jaunes estiment que le code vestimentaire des écoles secondaires cherche d'abord à étouffer le désir sexuel. Elles ont d'ailleurs ouvert le débat en créant notamment une page Facebook.

Afin d’illustrer ce mouvement de contestation,  de nombreuses étudiantes se sont mises à porter un petit carré jaune sur un vêtement. 

La directrice de l’école montréalaise Joseph-François-Perrault aurait rencontré des représentantes du mouvement et accepté de rédiger une proposition de changement au code de vie. Cela dit, il faudra que le conseil d’établissement approuve par la suite ses propositions. 

0:00

Vous aimerez aussi

Parce que vous voulez tout savoir!

Ne manquez rien de l’actualité, des chroniques ou moments forts de vos animateurs et émissions préférés.

En m’abonnant, j’accepte de recevoir des communications par courriel de Cogeco Média et de ses sociétés affiliées, y compris des nouvelles, des mises à jour, des activités et des concours. Vous pouvez vous désabonner en tout temps en utilisant le lien au bas de nos courriels ou en nous contactant par le biais de notre Politique en matière de protection des renseignements personnels. Veuillez noter, cependant, que nous pouvons continuer à vous envoyer des communications liées au service et d’autres communications non commerciales. Ce site est protégé par reCAPTCHA et la politique de confidentialité de Google et les les conditions d'utilisation s'appliquent.