Avec Donald Trump et Kim Jong-un, on était passé de conflit entre deux pays à une guerre de mots et d'insultes sans fin, à savoir lequel des deux allait trouver la meilleure formule pour ridiculiser et retirer toute crédibilité à l'adversaire.
L'annonce d'une possible rencontre au printemps entre les deux présidents tient donc de réelle surprise.
Parmi ses plus notoires accusations à propos du leader nord-coréen. Trump l'avait qualifié de «petit homme-fusée», «chien enragé», «gâteux mentalement dérangé» ou encore «petit gros».
Répertoriées parmi les répliques les plus senties, Kim Jong-un avait traité son homologue américain de «fou», de «chien enragé», de «gâteux mentalement dérangé», de «vieux malade mental américain».
En novembre dernier, Donald Trump semblait, à la blague peut-être, vouloir souhaiter un rapprochement entre les deux solitudes.
«Pourquoi Kim Jong-Un m'insulterait-il en me traitant de ''vieux'' alors que je ne le traiterai JAMAIS de ''petit gros''? Bon sang, j'essaie tellement d'être son ami, peut-être qu'un jour ça arrivera!», avait-il relayé sur Twitter.