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Québec demande le statut de délégation générale en Chine

Québec demande le statut de délégation générale en Chine
Image / The Associated Press

Le Québec demande officiellement un statut de délégation générale en Chine, jugeant le fruit mûr après des années passées à labourer le terrain.

Une étape cruciale a été franchie il y a trois semaines, alors que le Québec signait une entente bilatérale avec la Chine en matière de culture, a expliqué en entrevue la ministre des Relations internationales, Christine St-Pierre, qui fera parvenir sous peu une lettre à son homologue fédérale, Chrystia Freeland, l'enjoignant à appuyer le Québec dans sa démarche.

Le Québec dispose de délégations générales à New York, Paris, Londres, Bruxelles, Munich, Mexico et Tokyo. Il compte bien ajouter Shanghai à cette liste, et ce, le plus tôt possible.

Il est déjà présent en Chine de façon plus modeste à travers trois bureaux et une vingtaine d'employés; cependant, un statut officiel lui permettrait d'être reconnu par les autorités chinoises comme un véritable joueur diplomatique, politique et économique. Confiante, la ministre croit que les conditions nécessaires sont réunies pour que Québec obtienne gain de cause.

Cela aurait comme effet d'engraisser le budget de la représentation québécoise en Chine, qui verrait son nombre d'employés augmenter de façon «assez substantielle», a-t-elle déclaré.

C'est que la Chine représente un marché de 1,4 milliard de personnes avec des possibilités immenses. Lors de la mission commerciale et culturelle du premier ministre Philippe Couillard dans l'Empire du Milieu en janvier, on apprenait que 300 millions de personnes sont maintenant considérées comme appartenant à la classe moyenne, qui est en quête de nouvelles façons de se divertir. Le premier ministre a entre autres participé à des activités mettant en vitrine l'expertise hivernale du Québec, ainsi que sa créativité en matière de réalité virtuelle et d'arts du cirque.

Il s'agissait de la huitième visite d'un premier ministre québécois en Chine. Par cette mission, M. Couillard s'est trouvé à marcher dans les traces de René Lévesque, qui a été le premier des chefs de gouvernement du Québec, il y a 34 ans, à visiter le pays de Mao. Le Québec a signé sa première entente avec le gouvernement chinois en 1980, et elle portait sur l'éducation. Le Québec a aussi été la première province à ouvrir un bureau en Chine, en 1998, sous Lucien Bouchard.

 

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