Aller au contenu

Décès de Jean Lapierre: le rapport d'enquête conclut à une série d'erreurs de pilotage

Décès de Jean Lapierre: le rapport d'enquête conclut à une série d'erreurs de pilotage
Image / Cogeco Nouvelles
0:00

L'écrasement d'avion qui a causé la mort de sept personnes aux Îles de la Madeleine, dont celle du chroniqueur politique Jean Lapierre, est dû à une «approche non stabilisée» du pilote, a tranché le Bureau de la sécurité des transports (BST).

 Le Bureau de la sécurité des transports a rendu le rapport d'enquête sur la tragédie qui avait entraîné la mort de sept personnes.

Le 29 mars 2016, l'appareil Mitsubishi MU-2B-60 s'était écrasé sur un terrain vague à Havre-aux-Maisons, aux Îles-de-la-Madeleine.

L'accident avait entraîné la mort de Jean Lapierre, de sa conjointe Nicole Beaulieu, de ses frères Marc et Louis Lapierre, de sa soeur Martine Lapierre, ainsi que du pilote Pascal Gosselin et du copilote Fabrice Labourel. Les frères et soeur Lapierre se rendaient aux funérailles de leur père.

Après l'accident, les enquêteurs avaient donné quelques informations préliminaires, dont le fait qu'il y avait alors une visibilité à 400 mètres et des rafales de vent de 56 kilomètres-heure. Les ailes de l'avion étaient presque à l'horizontale au moment de l'impact et les moteurs fonctionnaient.

L'autorisation d'atterrir avait été donnée par la tour de contrôle de Moncton, au Nouveau-Brunswick, puisque l'aéroport des Îles-de-la-Madeleine ne disposait pas de sa propre tour de contrôle.

«Quand le pilote a franchi le premier point de cheminement trop haut et trop vite, pour remédier à la situation, il a mis la manette des gaz au ralenti. Malgré tout, il a franchi le deuxième point de cheminement trop haut et trop vite. Donc, sa charge de travail était considérablement augmentée, ce qui a affecté sa prise de décision et le pilote a continué son approche non stabilisée. En fin d'approche, le pilote était concentré sur des tâches individuelles: altitude, vitesse, taux de descente. Lorsque son attention s'est reportée sur la vitesse, il s'est rendu compte que celle-ci était sous la vitesse recommandée. C'est à ce moment qu'il a remis la manette des gaz à plein gaz et là, le déséquilibre de l'avion est survenu. L'avion a rapidement roulé vers la droite et a piqué du nez. Le pilote a été en mesure de remettre les ailes à l'horizontal, mais le déséquilibre a eu lieu à une altitude trop basse pour pouvoir récupérer», a expliqué Natacha Van Themsche, directrice des enquêtes aéronautiques pour le Bureau de la sécurité des transports du Canada (BST). 

0:00
0:00
0:00

Vous aimerez aussi

Parce que vous voulez tout savoir!

Ne manquez rien de l’actualité, des chroniques ou moments forts de vos animateurs et émissions préférés.

En m’abonnant, j’accepte de recevoir des communications par courriel de Cogeco Média et de ses sociétés affiliées, y compris des nouvelles, des mises à jour, des activités et des concours. Vous pouvez vous désabonner en tout temps en utilisant le lien au bas de nos courriels ou en nous contactant par le biais de notre Politique en matière de protection des renseignements personnels. Veuillez noter, cependant, que nous pouvons continuer à vous envoyer des communications liées au service et d’autres communications non commerciales. Ce site est protégé par reCAPTCHA et la politique de confidentialité de Google et les les conditions d'utilisation s'appliquent.