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Pierre-Yves McSween: l'homme, le comptable et le chroniqueur
Au cours de la saison estivale, l’animatrice de l'émission Radio Textos, Marie-Ève Tremblay, propose chaque mercredi une longue entrevue avec une personnalité de Cogeco Média. Cette fois, elle s'entretient avec le chroniqueur économique du 98.5, Pierre-Yves McSween.
Il est comptable, auteur et animateur. Il est également chroniqueur à l’émission Puisqu’il faut se lever et Le Québec maintenant. Il a aussi un diplôme en journalisme.
Lors de cette discussion, les deux collègues discutent notamment de la retraite professionnelle, qui ne l’inquiète pas, mais pour laquelle il se prépare avec une douce «anxiété».
Il parle notamment du travail d’équipe qui n’est pas toujours simple dans le cadre de son métier. En fait, il indique durant l'échange que la confiance envers autrui est un aspect fort délicat de son travail de chroniqueur, notamment.
À 43 ans, il se lève à 4 h du matin, les jours de la semaine...
«Entre 4h et 7h du matin, j’écris ma chronique [du 98.5] et je fais déjeuner mes enfants. Je ne dors pas beaucoup. Cela dit, je n’ai aucune anxiété professionnelle. Ma vie est une énorme to-do list. Ça me travaille, mais ça ne me stresse pas. Je n’ai pas problème à dormir. J’ai confiance en mes moyens. Je suis juste incapable de fournir!»
D’ailleurs, comment est-il devenu chroniqueur économique au 98.5 ?
Pierre-Yves McSween raconte avec détails son cheminement académique et professionnel. Un soir, avec un ami, il s’est présenté dans un restaurant où il a fait une rencontre imprévue qui a impacté le cours de sa carrière. À la suite d’une histoire racontée par une serveuse, il a écrit et proposé une lettre ouverte pour La Presse… Celle-ci a eu des échos bénéfiques pour lui.
Le collègue Paul Arcand
Diverses entrevues ont découlé de ce texte publié par le quotidien québécois. Radio-Canada lui a entre autres proposé une chronique à l’émission radiophonique Culture physique. Par la suite, de l’eau a coulé sous les ponts. Un jour, l’animateur du 98.5, Paul Arcand, lui a offert du travail.
«Quand Paul Arcand t’offre une job, ça change plus ta vie que tu le pensais au départ», dit-il.
Depuis 2015, il est donc chroniqueur spécialisé en finances personnelles et en économie pour Cogeco Média.
La politique
Dans un autre contexte, les deux collègues discutent de la candidature de Pierre-Yves McSween pour le Parti vert dans Verdun.
Ils parlent aussi de son humour particulier, garni de calembours que les gens ne saisissent pas la plupart du temps, d'après le principal intéressé.
L'ami Paul-Antoine Jetté
Afin d’ajouter de la chair à l’os pour cet entretien, l’animatrice s’est aussi entretenue avec Paul-Antoine Jetté, comptable professionnel agréé et ami de Pierre-Yves McSween depuis une vingtaine d’années.
«Les gens pensent que Pierre-Yves est pingre, mais il est exactement le contraire, affirme-t-il. Ce gars-là est d'une générosité sans nom. C'est presque malaisant. On ne soupçone pas peut-être son grand amour pour la musique. Je considère que c'est un artiste, probablement bien plus qu'un analyste comptable ou un grand financier...»
La créativité
La musique devient donc un autre sujet d'intérêt pour Pierre-Yves McSween qui s'exprime sur la place des arts dans sa vie.
