Après deux matchs, le CF Montréal n’a toujours pas récolté de points et attend toujours de marquer son premier but.
Aux prises avec certaines blessures importantes, dont Joel Waterman, George Campbell et Matko Miljevic, l’entraîneur du CF Montréal n’a pas le choix d’y aller avec les jeunes.
C’est d’ailleurs la mission de faire jouer des jeunes, de les développer et de les revendre.
Le problème c’est quand on en a trop qui d’un seul coup arrivent en même temps.
Les dirigeants de l’équipe ont ajouté deux belles pièces cet hiver en Campbell et Aaron Herrera, mais les départs importants ont été plus nombreux : Djordje Mihailovic, Joaquin Torres, Ismaël Koné, Alistair Johnston et Kei Kamara.
Si on fait le calcul, on parle de cinq joueurs aguerris, remplacés par deux. Pour le reste, ce sont les jeunes qui doivent faire le travail.
Jonathan Sirois et Sean Rea sont allés dominer la CPL pendant deux ans et semblent mûrs pour la MLS. Leurs performances le démontrent sur le terrain.
Mais pour le reste, ce sera difficile.
En temps normal, deux jeunes recrues dans une équipe peuvent bien s’adapter autour des vétérans, mais quand on parle de 6, 7 ou 8, ça devient presque impossible.
Le club ne possède qu’un joueur millionnaire, c’est le seul et unique joueur désigné de l’équipe, Victor Wanyama.
Des joueurs qui auront besoin de temps
Nathan Saliba et Rida Zouhir font le saut de la PLSQ à la MLS, ce n’est pas idéal. La marche est haute entre les deux calibres. Un passage dans la CPL n’aurait pas été de trop pour eux.
Chinonso Offor, Ilias Iliadis, Jules-Anthony Vilsaint et Logan Ketterer ont peu ou pas d’expérience en MLS.
C’est donc dire que dans le match de samedi, huit des vingt joueurs habillés en sont à leurs premiers balbutiements en MLS. C’est beaucoup.
Lorsque l’entraîneur Hernan Losada a tenté de faire appel à ses joueurs de banc dans le but de préserver le 0-0 à Austin, ses jeunes lapins se sont fait manger tout rond par les Ethan Finley et Maxi Urruti, les vétérans qu’ont lancés dans l’action les locaux.
Les hommes en vert ont frappé à la porte à répétition jusqu’à ce que le ballon se retrouve finalement dans le fond du but.
Avec l’alignement actuel de l’Impact, il sera difficile de leur en demander bien plus. L’équipe de l’année dernière possédait une profondeur plus aguerrie et ça paraît cette saison.
Alors que l’on s’attendait à une arrivée en février à Montréal, il ne s’est rien passé au niveau des transactions. Mais maintenant que les deux premiers matchs de la saison sont passés, espérons du mouvement de la part des dirigeants.
