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Hôpital Maisonneuve-Rosemont

Une centaine d'infirmières à l'urgence menace de démissionner

Une centaine d'infirmières à l'urgence menace de démissionner
Image / Photo : FamVeld / iStock / Getty Images Plus / Getty Images
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Les infirmières de l'urgence à Maisonneuve-Rosemont ont lancé un ultimatum à la direction de l'hôpital vendredi en affirmant qu'elles quitteront leur poste si l'employeur n'exige pas la démission de la cheffe de l'unité.  

C'est 90% des 110 travailleuses concernées qui ont signé la pétition donnant au gestionnaire jusqu'à mercredi pour réagir.  

Au micro d'Élisabeth Crête, Denis Cloutier, président du Syndicat des professionnelles en soins de l'Est-de-l'Île-de-Montréal, explique que c'est le temps supplémentaire obligatoire à Maisonneuve-Rosemont, bien plus élevé que dans les autres hôpitaux, qui se trouve à l'origine de cette demande. 

Il avance que plusieurs hôpitaux ont pris des mesures pour limiter le recours au temps supplémentaire obligatoire et l'éliminer complètement dans certains cas. «Actuellement, si je compare l'urgence de Maisonneuve-Rosemont avec les autres grandes urgences de Montréal, c'est l'un des derniers endroits où on a recours au temps supplémentaire obligatoire à cette fréquence.» 

Les effets du temps supplémentaire obligatoire  

Denis Cloutier brosse le portrait du quotidien des travailleurs qui doivent parfois effectuer des journées qui atteignent 16 heures d'affilée au travail. «Après, il vous reste seulement huit heures pour rentrer chez vous, manger, donner des becs aux enfants, dormir un peu, pour ensuite revenir au travail», ajoute-t-il. 

C'est donc l'enchainement de plusieurs journées en temps supplémentaire obligatoire qui peut devenir «totalement inhumain». 

Le président du Syndicat des professionnelles en soins de l'Est-de-l'Île-de-Montréal souligne toutefois que la superviseure visée par les demandes est loin d'être l'unique responsable de cette situation difficile. Si cette cheffe d'unité est responsable de son attitude et de la manière avec laquelle elle impose le temps supplémentaire, son poste ne lui permet pas de choisir l'orientation d'une organisation comme un CIUSS. «Je pense qu'il y a des étages de gestionnaires supérieurs qui doivent se sentir visée.» 

Écoutez l'intégralité des explications de Denis Cloutier...

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