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Carrière d’entraîneur terminée?

«C’est tellement exigeant» -Alain Vigneault

«C’est tellement exigeant» -Alain Vigneault
Alain Vigneault / Jared Silber
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L’entraîneur Alain Vigneault sera intronisé au Temple de la Renommée de la Ligue de hockey junior majeur l’an prochain.

L’animateur Mario Langlois a profité de la récente annonce pour converser avec celui qui a été congédié par les Flyers de Philadelphie il y a un an ce mois-ci.

Joint en Floride, Vigneault ne s’attend pas à retourner derrière un banc d’une équipe de la LNH en qualité d’entraîneur-chef à 61 ans, après avoir occupé ce poste avec les Canadiens de Montréal (1997-2000), les Canucks de Vancouver (2006-2013), les Rangers de New York (2013-2018) et les Flyers (2019-2021).

« Dans notre domaine, souvent, on est à la retraite et on ne le sait pas. Le téléphone ne sonne plus et tu n’es plus capable de te trouver un emploi. Mais avant que je signe avec les Flyers, j’avais dit à mon entourage que ça serait probablement mon dernier contrat. Je me donnais cinq ans avec les Flyers pour gagner la coupe Stanley. Ça me menait à 63 ans. Eux, ils ont décidé que c’était deux ans et demie. C’est leur décision. Je la respecte. »

« Il y a différentes étapes dans la vie. À moment, le hockey, c’est tellement exigeant. C’est sept jours sur sept, c’est huit à dix mois par année, selon où tu te rends dans les séries éliminatoires. C’est un métier qui n’est pas facile. »

Questions en rafale

- Le meilleur? Henrik Lundqvist ou Carey Price?

« Lundqvist! (petit rire) J’ai battu le Canadien deux fois avec les Rangers et une fois avec les Flyers en séries éliminatoires ».

- Quand Chris Kreider fonce dans Carey Price et le blesse. C'est ce qui a fait la différence dans cette série?

« Si tu demandes à Michel Therrien, il va te dire oui. Si tu demandes à Alain Vigneault… Écoute… Des blessures dans les séries...  La différence, à la fin, c’est souvent, entre la victoire et la défaite, l’équipe qui est la plus chanceuse du côté des blessures. J’écœure souvent mon bon ami Michel avec ça, mais il n’y a aucun doute que la perte de Price pour le Canadien, ça a été très difficile pour eux et ça nous a avantagé. »

- Un poste d’adjoint, peut-être?

« Non. Le travail d’adjoint, je l’ai fait une fois, avec les Sénateurs d’Ottawa. Et je l’ai dit à je ne sais pas combien de reprises à Rick Bowness qui a travaillé avec moi pendant sept années à Vancouver : «câline que je suis un adjoint de… »

« Je n’avais que 31 ans, mais ma personnalité, c’est d’être le gars en charge. Prendre l’information de tout le monde. Comme adjoint, j’ai fait trois ans et quelques mois, mais je savais après l’avoir fait que j’étais un meilleur entraîneur-chef. »

On écoute Alain Vigneault… 

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