Le Québec a intérêt à se pencher sérieusement sur l'utilisation qu'il fait de son électricité, avant de plonger dans un nouveau projet de barrage.
Dans son discours d'ouverture de la nouvelle session parlementaire, mercredi, le premier ministre François Legault a ramené la construction de nouveaux barrages sur le tapis.
Or, le professeur au HEC Montréal et titulaire de la Chaire de gestion du secteur de l'énergie, Pierre-Olivier Pineau, soulignait au 98.5 que des obstacles à un tel projet sont prévisibles et qu'il est temps de songer à changer notre approche de consommation qui n'est pas durable.
Pour Nathalie Normandeau, l'avenir hydroélectrique passerait davantage par une entente avec un voisin... canadien.
« Si le premier ministre du Québec, François Legault, arrive à conclure un partenariat avec son vis-à-vis de Terre-Neuve. Si, par exemple, on pouvait imaginer une collaboration Québec-Terre-Neuve sur Gull Islands pour relancer les grands projets hydroélectriques, je prends ma carte de la CAQ, je vous le dis, oui monsieur. »